WTF : marché aux célibataires sur la Place du Peuple de Shanghai !

Vous êtes né(e) avant 1987, pris(e) dans vos activités, et donc toujours célibataire ? C’est un sacré problème dans ce pays !

Heureusement, les parents sont là ! Et ils se donneront tout le mal qu’ils peuvent pour installer une petite pancarte avec votre description – taille, poids, date de naissance, salaire parfois – du côté de la place du Peuple, au centre de Shanghai, avec des millions d’autres parents dans la même situation. Après une analyse fine des étals, avec parfois photos à l’appui, Papa et Maman se mettront d’accord avec la famille adverse pour organiser un rendez-vous afin de vous trouver l’âme sœur, sur le plan matériel tout au moins ! Voyez vous même ce que cela donne :

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Non loin de là, et tous les dimanche également, des stands de professionnels du mariage sont installés. On peut donc faire tout en une fois : la rencontre arrangée, on file chez le photographe, le traiteur et le loueur de salle et hop, c’est dans la poche !

Une des raisons de ce fiasco est le déficit de jeunes filles dû à la politique de natalité menée par le gouvernement depuis un bon moment. Mais ce que nous constatons surtout est l’incohérence entre les traditions portées par les parents et le mode de vie des jeunes. D’un côté, pour les parents, après 25 ans, une jeune fille célibataire est condamnée à finir « vieille fille » dans le sens ultra péjoratif que cette expression peut porter. Et de l’autre côté, les jeunes chinoises entreprennent de longues études et parfois des carrières fulgurantes sans prendre le temps de se marier pendant ce temps-là.

Enfin, il y a sûrement moult raisons pour que les chinois d’aujourd’hui ne se marient pas avant leur 25e anniversaire (si tant est qu’ils se marient un jour), mais quoi qu’il en soit, le comportement des parents qui se rassemblent comme cela au marché des célibataires pour trouver quelqu’un pour leur enfant est plus que surprenant pour nous !

Nous qui cherchions des systèmes alternatifs à nos sociétés occidentales, en voilà un ! Alors, pour ou contre le mariage arrangé ?

Quartiers de Shanghai : les Lilongs

Lorsque l’on se balade à Shanghai au début, on a une drôle d’impression : les grandes artères qui permettent d’aller d’un point à un autre semblent manquer de vie, regroupant seulement les gens qui comme vous vont d’un point à un autre. Mais où sont ceux qui vivent à Shanghai, les vrais habitants quoi ?

Et bien pour les trouver, il faut s’aventurer un peu. S’aventurer derrière les grands portails qui semblent gardés, à grand renfort d’uniformes. Mais en fait ce n’est pas trop l’aventure, les gardiens ne gardent pas grand chose, et le seul problème que l’on peut rencontrer est de ne pas pouvoir ressortir par où l’on veut de l’autre côté. Ces quartiers « privés » (ou plutôt réservés de fait aux habitants, car ils n’ont pas assez d’entrées/sorties pour servir de passage aux autres) ont une caractéristique particulière, ici à Shanghai…

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Shanghai : la ville, côté historique. Avec un peu d’histoire du coup.

Nous avons vu le côté Pudong, bâti depuis les années 1990. C’était déjà le siècle précédent, mais la ville est là depuis quand même un peu plus longtemps !

Longtemps longtemps, ou juste longtemps ?

Durant l’histoire millénaire de la Chine, Shanghai n’était en gros qu’une petite ville de pêcheurs. Ce n’est que vers les années 1800 que son développement l’a amené à devenir une ville commerciale majeure d’Asie, sa position ayant été renforcée par l’influence étrangère directe. La ville a en effet été habitée par des anglais (à la suite de la guerre de l’opium -> oui oui, la guerre POUR l’opium !), auxquels sont venus s’ajouter américains, français, puis japonais… Cela favorise la diversité !

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Allons donc faire une promenade dans les jardins chinois !

Depuis notre arrivée en Chine, nous avons pu observer des hectares et des hectares de plantations d’ornement. Et oui, c’est une drôle de formule, mais je ne sais pas trop comment appeler ces parcelles plantées le long des routes sur les bases de plans très précis mais peu inspirés; ni même, dans les grandes villes – et jusqu’à Shanghai, les parcs aux essences variées, mais à la construction très artificielle et sans charme.

Bref, nous n’avions rien vu à la mesure du mythe de l’art du jardin chinois ! Continuer la lecture →