Okayama

Là non plus, point de fabriquant d’instruments de musique ni console de jeu, encore une ville !

Au contraire de Kurashiki, Okayama n’a pas le charme d’autrefois. La ville est plutôt représentative du Japon moderne, quadrillée par des avenues et des routes bien rectilignes bordées d’immeubles à plusieurs étages.

Pourquoi donc vous parler de cette ville ?

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A la découverte de Kurashiki

Kurashiki, ce n’est pas le nom d’un fabricant de moto, ni d’un plat à base de poisson cru, mais celui d’une petite ville ancienne du Kansaï, juste à l’ouest d’Okayama.JAP_7640

On vous passe les détails historiques (sur lesquels nous ne savons pas grand chose) pour partager avec vous cette ambiance toujours aussi calme et propre en façade que partout ailleurs au Japon, mais avec en plus cette grosse dose de tradition préservée et exposée caractéristique de ce village !

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Dans le centre ville, l’architecture et l’urbanisme anciens sont mis en valeur, et dans les petites maisons en bois et torchis restaurées, on trouve tout un tas de magasins, musées ou autres commerces pour touristes.

Le quartier est construit autour d’un petit canal et  bordé par une colline sur laquelle un temple domine.

La ville doit son développement en partie à la filature textile, aujourd’hui réhabilitée en commerces et musées (il paraît qu’il y a encore quelques machines qui tournent…). L’ancienne usine en brique, avec ses toits inclinés et couverte de végétation nous a beaucoup fait penser à Bercy Village.

Nous sommes arrivés dans cet endroit un jour de beau temps, et nous avons été surpris par le manque d’animation qui règne dans les petites rues, surtout le soir.

Nous avons essayé d’aller à l’hôtel. Déjà, c’est assez difficile de reconnaître les établissements, sachant que souvent, JAP_7626les commerces cahent leurs vitrines derrières des lattes en bois, du coup, ne sachant pas lire le japonais, on frappe à plusieurs portes avant de trouver un hotel. Ensuite, plusieurs fois, on nous a expliqué que sans réservation c’est impossible parce que le personnel n’est pas là, comme si nous étions les seuls clients du jour… Pas de musique, pas de traffic, la ville s’endort à la fermeture des musées !

Alors nous, on fait comme tout le monde, on profite du charme de ce petit coin calme et ensoleillé. On y trouve quelques lieux d’inspiration. Finalement, ça ressemble beaucoup à ce que nous faisons chez nous des villes pittoresques, en dehors du décors un peu différent, on aurait pu se croire à Guérande ou Dinan !

Il y avait même un magasin de souvenirs turcs ! On y entre, on risque un « merhaba » à tout hasard et nous voilà invités pour un thé avec pistaches et abricots, c’est génial ! On pousse même le vice jusqu’à se faire inviter pour déjeuner et voilà qu’on se fait offrir encore plein de bons produits de là-bas, et surtout, une conversation et des sourires francs et conviviaux. Il n’y a pas à dire, l’hospitalité turque est autrement plus chaleureuse que ce qu’on peut trouver en Asie !

La société japonaise : un modèle hétérogène

Nous avons passé un peu plus d’un mois dans ce pays, traversé une partie du pays qui n’est pas totalement représentative de son ensemble, mais nous pouvons tenter dès à présent de dresser un constat à propos de la population du Japon et de sa société :  l’adage “Le Japon, entre tradition et modernité” est avéré, avec toutefois une certaine nuance à mettre dans ces termes.

Cet avis n’est pas définitif et sans appel, il décrit seulement ma vision du Japon en ce moment, après un mois, en fonction de mes attentes et de ce que nous avons vécu jusqu’à présent : il reste du temps pour que cela évolue !

WTF : entre ponts et tunnels

Entre mer et montagnes, il est difficile de trouver de grandes plaines bien plates au Japon. Pour autant, on ne souffre pas trop du dénivelé, comment donc ? Et bien la technique nous sauve !

Les tunnels transpercent les montagnes et les ponts enjambent la mer intérieure !