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[Maj] Bilan des vélos couchés !

L’article ci-dessous est un peu moins à jour que celui du site. 
Nous vous invitons donc à suivre le lien ci-dessus pour les dernières infos !

Bilan après 8 mois et 10 000 km

Et bien nous en sommes toujours très contents, et malgré toutes les rumeurs que nous avons pu entendre à leur sujet (montée difficile, dur à piloter), nos vélos couchés se sont révélés à la hauteur voir beaucoup mieux que ce que nous imaginions.

Points positifs du vélo couché

  • Le confort absolu

Sur nos sièges baquets recouverts d’une épaisse mousse (nous en reparlerons), avec nos appui tête, et grâce à la position allongée, nous n’avons souffert d’aucun mal pourtant chronique chez le cyclo-randonneur : mal au fesse, mal de dos, problèmes aux poignets, à la nuque, etc. Notre poids étant réparti sur une surface beaucoup plus étendue qu’une simple selle, il n’y a pas de point de pression sur notre corps (et surtout pas au niveau de l’entre jambe, ce qui rend stérile paraît-il…). Nous n’avons du coup pas besoin de porter des affaires spécifiques au vélo (ex : cuissards, gants). La suspension arrière est aussi un grand plus pour le confort, sans affecter l’efficacité (voir ci-dessous)

  • Efficacité accrue
 
De part notre position, nous sommes beaucoup plus aérodynamique qu’un vélo droit. Nous n’en profitons pas pour aller beaucoup plus vite, mais cela nous fatigue moins d’aller à une vitesse raisonnable. La différence est flagrante en descente, où nous prenons de la vitesse très rapidement, ce qui nous permet de remonter plus haut dans la côte d’en face, et donc de moins nous fatiguer encore une fois.
Sur le plat, nous roulons sans trop d’effort à 25km/h, et sommes, d’après ceux qui ont roulé avec nous, un peu difficile à suivre.
Dans les montées, il n’y a pas de différences notables entre le vélo droit et le vélo couché, car chargés ceux-ci ne bénéficient pas de l’avantage de pouvoir se mettre en danseuse.

  • Sécurité

Contrairement au vélo droit, aucun membre du corps ne peut se retrouver coincé en cas de chute. En étant au dessus du vélo, si nous tombons alors nous sommes hors du vélo, et n’avons pas les jambes coincées entre le sol et le cadre. Cela aurait été catastrophique pour Eglantine lors de l’accident en Italie. Aucune des chutes que nous avons faites n’a été vraiment violentes, car :

  1. les sacoches touchent en premier et amortissent la chute
  2. une fois les sacoches par terre seulement, nous tombons du vélo : nous sommes alors qu’à une dizaine de centimètre du sol
  3. nous tombons en position assise : les pied et les fesses touchent le sol en premier, tandis que vélo est déjà arrêté par le frottement des sacoches.

Seul cas de figure un peu plus problématique : si les pied restent accrochés aux pédales : c’est alors le poignet qui prend la chute, et là ça fait un peu plus mal ! Enfin, sans comparaison avec la même chute pied accrochés sur un vélo droit, là le bras cassé est probable (et même sans les pédales auto, hein Nicolas ? ;-)!

Le reproche commun de la faible hauteur du vélo couché n’est pas pertinent : cela ne serait valable qu’en se trouvant dans l’angle mort d’une voiture tournant, ce qui est aussi dangereux en vélo droit. Cela impacte par contre le confort : il est moins facile de voir par dessus les voitures comme en vélo droit.

Sur la route, les voitures arrivant de derrière s’écartent a priori plus facilement qu’avec un vélo droit, ne sachant pas vraiment à quoi elles ont affaire : c’est un avantage non négligeable ! On ne sait pas si elles klaxonnent plus par contre, ce serait intéressant de comparer !

Du point de vue sécurité passive, le vélo couché est un avantage (jusqu’à preuve du contraire) : que ferait un voleur d’un vélo couché ? A qui le revendre ? Comment être discret avec un engin si peu commun ? Un coup de peinture ne suffit pas à l’anonymiser ! Le vol à la tire est peu probable non plus, à part par un spécialiste du vélo couché chargé, ce qui ne peut-être qu’une farce d’un autre voyageur.
Le vélo couché est donc anti-vol par nature, mais nous ne jouons pas avec le diable et les accrochons la nuit tout de même !

  • Suspension arrière
Comme nous l’avons vu, le vélo couché tire en partie son confort de la suspension arrière. L’utilisation d’une suspension arrière est rendue possible et intéressante du fait de la position couchée encore une fois : l’effort de pédalage étant sur l’axe horizontal, et non vertical comme sur les vélos droits, il n’interfère pas dans le fonctionnement de la suspension : la suspension ne « pompe » pas, c’est à dire que l’énergie de pédalage n’est pas dissipée par le ressort, contrairement à un vélo droit.
Outre le confort, la suspension apporte d’autres avantages : le chargement du vélo, solidaire du cadre et non du bras oscillant tenant la roue, ne « subit » pas les aspérités du terrain. Seule la roue arrière se déplace en cas de choc, l’amortisseur absorbant une partie de l’énergie tout en lissant ce qui est transmis au reste du vélo, ce qui réduit considérablement les contraintes sur la jante, le moyeux, les ports bagages et les sacoches entre-autre. Le matériel transporté (ainsi que le voyageur !) est donc protégé des vibrations, et ne subit que des mouvements amples en cas de gros choc. Pour l’appareil photo reflex et les optiques un peu fragiles, cela n’est pas anodin !

Cela augmente aussi la différence entre vélo droit et vélo couché sur une descente pas très régulière : les vélos couchés suspendus peuvent ne pas trop se soucier des aspérités de la route à haute vitesse, alors que cela peut se révéler dangereux pour les vélos droits (chute, ou bris de moyeu, décrochage ou rupture des sacoches, etc.)

  • Mousses de siège
Les mousses qui recouvrent les sièges baquets sont formés d’une sorte de treillis de fils de plastique, ce qui les rend moelleux comme de la mousse sans se remplir d’eau à chaque pluie : il suffit de taper dessus une fois pour faire sortir l’eau qu’ils contiennent ! Nous les utilisons à chaque pause déjeuner et le soir comme siège d’appoint à poser par terre : cela remplace efficacement une toile (pas confortable) ou un petit coussin supplémentaire (à transporter en plus…). Cela paraît un faible avantage, mais imaginez que nous nous asseyons par terre dans des endroits extérieurs (herbe mouillée, sable, fourmilière) au moins 4 fois par jour ! C’est un peu nos fauteuils portables !
Un inconvénient que l’on peut y voir c’est que comme ils sont décrochables, si on les oublie sur le vélo en ville par exemple, on peut se les faire piquer, et là c’est très gênant…

  • Sacoches

 

Les sacoches sont au nombre de deux, plus le sac à dos par dessus, ce qui fait que nous pouvons nous déplacer avec toutes nos affaires sans faire d’aller retour, comme avec les 6 sacs d’un vélo droit… Encore une petite chose, qui ajoutée aux autres, fait que l’on aime bien nos montures.
Le fait que tout le poids soit sur l’arrière ne nous a jamais posé problème, que ce soit en montée, dans le sable ou autre. Cela peut paraître plus malin d’équilibrer le vélo, mais bon vu que cela ne pose pas de problème, pas de problème alors ! Cela garde de plus la direction légère, et permet que tout soit suspendu avec l’amortisseur.
Les sacoches sont par ailleurs un peu plus hautes que sur un vélo droit, les empêchant de toucher des cailloux sur les bords ou de plonger dans l’eau lors d’une traversée un peu profonde.

  • Maniabilité

Pour faire écho à ce que je viens de dire, un petit point sur la maniabilité. Je le met en dernier car je ne sais pas si c’est une caractéristique du vélo couché, mais la manœuvrabilité du vélo chargé dans les pistes de sable est excellente à mon goût. Quelques techniques sont à connaître, mais une fois maîtrisées cela devient presque amusant de rouler dans du sable fin (amusant mais pas reposant). Il semble en effet très difficile de tomber avec le vélo tant qu’on pédale, celui se redressant tout le temps en contre-braquant. Il faut juste forcer très fort sur les pédales pour garder de la vitesse et tenter d’aller le plus droit possible et ensuite, plus de problème. Qu’en est-il en vélo droit pour les connaisseurs ?

Du côté des inconvénients, il y en a quand même un peu :

  • Ne pas avoir peur de passer pour un martien

Le phénomène de curiosité de la population est rencontré par tous les voyageurs, mais semble exacerbé par la présence du vélo couché : le sujet de conversation tourne du coup plus souvent autour du vélo que du but du voyage, il faut s’y faire…
Il est impossible même d’espérer passer inaperçu en ville avec le vélo déchargé pour la visiter incognito, au contraire d’un vélo droit…

  • Prix et disponibilité

Pour un équipement similaire, le vélo couché est légèrement plus cher que son homologue droit, d’environ 30% de plus. Cela s’explique très bien par la rareté de l’objet, fabriqué en petite série et sur commande

  • Stabilité à l’arrêt 

Nous avons fait le choix de prendre deux roues de 26 pouces pour être conforme aux standards internationaux, mais cela à un impact gênant sur le vélo : le pédalier se retrouve assez haut, et lors d’arrêts d’urgence, l’équilibre est un peu précaire, et il n’est pas rare de devoir sauter du vélo tombant. Nous sommes à la limite de la taille recommandée pour ce vélo (nous avons même du faire quelques modifs sur les vélos pour qu’ils soient plus adaptés à nos petites tailles…), cela doit être moins problématique pour les personnes plus grandes.

  • Manipulation du vélo à pied

Lorsqu’il faut pousser le vélo, nous sommes un peu pliés pour attraper le guidon qui est en position basse dans le modèle de vélo couché que nous avons choisi. A force d’entraînement, on trouve un moyen de pousser le vélo par le dossier, mais du coup, ce n’est pas très stable. Cet inconvénient est moins important en montée, puisque du coup, le guidon est plus haut !

Voilà pour ce (grand) bilan, qui je l’espère répondra aux interrogations de certains au sujet des vélos, et changera l’idée préconçue répandue principalement par un couple de voyageurs nous précédant… 😉

Top Gun – Trailer

Après la Vendée et le plat pays, voici la Creuse et ses dénivelés de maboul !

Attention, la vidéo qui suit est déconseillée aux personnes de moins de 18 ans (et il faut au moins avoir le permis de conduire 😉


Pour info, le compteur indique 53 km/h environ… et c’est loin de la pointe à 71 qu’on a faite ensuite sans pédaler !

WTF : profession, pilote !

Dans la rubrique What The Fuck, il fallait nous dire qu’on ne partait pas en vélo couchés mais en avions de chasse !

Parfois à plus de 60 km/h en descente, on s’y croit trop ! On a nos joysticks bien en main, prêts à dégommer les méchants avec nos leviers de vitesse !
En plus, on a à peu près le même casque que la dame !
Souvent, on a aussi le réflexe « ceinture de sécurité », confortablement installés dans nos sièges baquets…
Contents 🙂 !

Nouvelle figure en vélo couché : 180° tabletop ground scratching (Part2/2)

Gare de la Baule, tout est calme, je prend mon temps. Ma mission : simplement rejoindre la maison de vacances à 25km de là. Simplement…
Dans le train, j’ai tracé le chemin à prendre sur le GPS, seulement celui-ci ne trouve pas sa position… vive la technologie ! Je prend tout de même le chemin prévu.

J’ai tenté de prévoir des passages sur les routes grises, qui sont de redoutables raccourcis sur la carte : en réalité (IRL, pour les initiés) ça monte, c’est de plus en plus herbeux, y’a des pierres, des ornières… mauvais idée, je préfère m’arrêter et faire demi tour, avc la quantité d’affaire que je trimbale mon vélo n’est pas un VTT très efficace…

Cette fois du coup ça descend, et y’a toujours les pierres et les ornières, aie je ne vois pas trop par où passer et j’ai pris de la vitesse. J’essaye de me dégager des traces trop près des branches du côté, mais la roue arrière chasse dans l’une d’elle, et c’est la chute. Le cul et les sacs repeint couleur terre, des bleus un peu partout, je repars doucement, non sans devoir ré-arnacher le sac si lourd sur le dessus du porte bagage… Fini les routes grises de la carte, c’est noté !

La route est agréable, et le temps est couvert mais ne semble pas trop menaçant, je fais donc une pause pour enlever mes vêtements de pluie. Le pantalon type Gore-Tex a déjà un trou, -40 jours après le départ… super !

180° table top, mais sans le ground scratching cette fois… bien tenté !

Un peu plus loin, un phénomène paranormal me fait dévier vers le bord dangereusement bombé de la route… je n’arrive pas à redresser, c’est déjà trop tard. La roue arrière glisse et sors de la route, le vélo se couche (c’est un comble !). J’étais alors à 25km/h, le passage à zéro est rapide, grâce à la forte adhérence des sacoches et de mon bras sur le goudron… Le vélo tourne sur lui-même, à plat : la figure 180° TableTop Ground scratching est désormais inventée, mais est déjà parfaitement exécutée !

Les sacoches ont pris cher, et j’en viens à me dire que j’aurai pu au moins tout prendre sur le bras (qui est déjà bien entamé), car au moins lui se répare tout seul… Certes ça m’empêche de dormir à cause du frottement avec les draps, puis je peux plus poser le bras nul part, c’est pas hyper pratique… C’est le métier qui rentre.

C’est superficiel… certes, mais ca fait mal quand même !

Je n’ai pas encore pu déterminer le responsable de cette chute (car ça ne peux évidemment pas être uniquement de ma faute !) : j’hésite entre le vent, la route bombée, ou le sac qui en se détachant s’est mis à pencher… en tout cas, j’ai décidé à partir de cet instant de chasser du matériel tout poids superflu avec la détermination de Ducan !

Comparativement au début de ce petit trajet, la fin ne comporte pas d’intérêt notable (cad, pas de chutes !), je vous en fais donc grâce !

Vous trouverez dans le prochain épisode les résultats des premiers tests de matériel, ainsi que les optimisations du vélo !

A bientôt, et soyez prudent sur la route 😉

Guilhem

Nouvelle figure en vélo couché : 180° tabletop ground scratching (Part1)

Bonjour à tous !

Un petit post pour relater mes aventures récentes, qui augurent bien pour la suite (en fait le début d’ailleurs) de notre voyage…

Comme un peu tout le monde en France (désolé pour les autres !), je suis actuellement en vacances. Après quelques jours passés à Paris pour terminer deux trois préparations de voyage, je vais me rendre dans ma famille en Bretagne (Bretagne sud, précision pour les puristes de cette région).

Pour le déplacement, petit joueur, je décide de prendre un train (on va déjà en chier deux ans, alors profitons encore un peu des technologies avancées de la civilisation !)

Je pars tout de même avec mon vélo couché, et chargé comme une mule avec plus d’affaires qu’on en aura sûrement lors du voyage (genre la quasi totalité du matos commun, plus un ordi bien lourd, et quelques babioles inutiles) – sacoches remplies, et un sac à dos bien dense sur le haut du porte bagage, le tout ficelé tel un rôti avec la cordelette de 6m.

L’heure du train approchant, le départ se précipite un peu : Églantine m’accompagne en Vélib’ pour cette première sortie « en charge », et nous partons en zigzagant un peu pour parvenir à Montparnasse. « Ca va être chaud, faut se grouiller ! ». Histoire de rajouter un peu de piment, un maillon de chaîne s’ouvre, comme la dernière fois (certainement sous l’effet de ma puissance colossale) : tous les tours de chaîne, heureusement assez peu fréquents du fait de sa longueur, le maillon se coince a un endroit, ce qui m’oblige à arrêter de pédaler pour qu’il passe le point dur…

On arrive finalement devant la gare, et au milieu de la fourmilière de touristes, on porte sacoches, sacs et vélos dans le hall puis dans les escalators ‘anti-vélos’ (avec des poteaux devant l’entrée..), pour finalement trouver une borne de retrait de billet libre… sauvé ! Avec dix minutes d’avance, ça valait bien la peine de se presser !

En arrivant sur le quai, confiants, rassurés, les contrôleurs nous stoppent. « Vous avez une réservation pour le vélo ? »
moi : « Sur le train c’était marqué accessible au vélo, j’ai vérifié oui »
eux : « Il faut prendre une réservation vélo au guichet, c’est obligatoire, pour des questions de sécurité et de respon[…] blablabla[…] C’est bien indiqué sur le site vous savez [NDLR : après vérification, sûrement dans les petites lignes du « j’ai lu et j’accepte les 10 000 000 petites lignes à faire défiler« .
Il faut aller au guichet pour prendre la réservation, eux ne peuvent (ne veulent ?) pas le faire…
Églantine garde les sacs pendant que je courre aux guichets. J’ai un peu peur qu’elle réduise les contrôleurs en purée pendant mon absence, mais c’est un risque à prendre.

Au guichet, pas de réservation possible sur ce train, ni d’ailleurs sur aucun autre direct aujourd’hui… Ça sera pour demain… Pratique.

Après ce petit entraînement aux futures formalités de passage de douanes aux frontières, nous rentrons donc au bercail, tant qu’on en a un. Le retour se passe relativement bien, le maillon pète et on doit rentrer à pied, parce que j’ai rien pour le réparer au milieu de la rue de Rennes… on est plus à cela près !

Lendemain matin, réveil 7h45 pour le train de 9h. Je vais pas pouvoir compter sur Églantine aujourd’hui, rentrée tard dans la nuit… Le temps est à la tempête dehors, quoi de mieux pour tester les vêtements de pluie ? Je bois presque la tasse avec la vitesse, mais tant que ça roule… Les redémarrages sont plus durs, et je me vautre lamentablement lors d’un démarrage raté. Mon sac a touché un taxi qui me mettait le pression 20cm derrière moi au feu rouge. Le chauffeur sort, vérifie sous la pluie battante qu’il n’y a pas de micro rayure sur sa merco, tout en maugréant sans discontinuer.
moi, au bout de 30s : « ca va peut être aller là ?!« 
lui : « [blablabla…] c’est pas le moment de faire ça » – pas le moment d’avoir un train quand il pleut dehors, oui effectivement !
Je galère à accrocher à nouveau le sac , puis je repars. Je vais arriver à l’heure inch hallah !

Cette fois, je prend une autre entrée à Montparnasse, tout se passe bien (mieux tout du moins:) . J’ai bien 2 minutes d’avance cette fois, nickel. Je monte dans le train, qui démarre. Je me demande pourquoi ça à l’air de bien se passer…

La suite au prochain épisode… qui s’annonce sanglant !

Itinéraire : en construction !

Vous êtes nombreux à nous demander comment on allait faire pour passer à certains endroits, qui comportent quelques descentes un peu raides, genre là, dans les Alpes :

Pour celui là, bah c’est facile, car même si ça sera notre première grande marche, ben on va juste faire comme tous les autres bariolés qui y passent tous les ans :

Orangina rouge concentré
Bon OK, c’est un peu facile, et puis si on fait ça pendant tout le voyage, nos fiers destriers ne vont pas résister longtemps à une telle puissance… (déjà que sans piquouse j’arrive déjà à déboiter les maillons de chaine…)
Alors, me dites vous ? Comment faire pour les passages un peu technique qu’on a prévu, comme ci-dessous à Téhéran,
On va quand même pas s’emmerder à faire le tour…

Bref, je vais pas vous bassiner avec des captures d’écran, sur 40 000 km c’est sûr que ca sera pas tout plat, et vous voulez des réponses, des solutions…

Et bien figurez vous que oui, on a trouvé ! Et pour seulement 50€, vous aussi vous saurez tout sur… comment ça non ? Bon…

Après une analyse minutieuse du parcours en mode Google Earth, nous avons vu qu’il suffisait simplement d’apporter un peu de matos (/Pi) supplémentaire pour parvenir à nos fins :

.·´¯`·- Un E.T. ! -·´¯`·.

Avec, on peut directement suivre le tracé Google Earth sans problème ! La preuve en image !

Tracé Google Earth au départ de Katmanduu ! (suggestion de présentation)

Il faut juste prendre une plateforme compatible pour monter l’E.T. sur le vélo, mais quand on pense à toutes les fonctions qu’il peut remplir, ca vaut bien un petit poids supplémentaire !

Déjà il fait voler jusqu’à 5 vélos, en esquivant les flics tout en faisant des no-foot de malade, et ça c’est pas queud’s, puis il fait téléphone satellite, engrais pour faire pousser les plantes plus vite (des fraises pour le dessert ?), doigt lampe de poche et allume cigare pour recharger les piles, splif bien chargé (« not so high, not so high » dixit le petit garçon… hum hum), et j’en passe !

WTF ?

Un must have pour tout bon cyclorêveur !

Ils sont arrivés !

Qui ça ? Ben les vélos pardi ! Ceux qui vont devenir notre partenaire de route, notre maison, notre fier destrier, notre porteur, enfin tout quoi…
Alors voilà, je (Englantine) suis partie de Paris ce matin vers 9h pour aller jusqu’à La Bohalle, charmante bourgade du côté d’Angers. Je me suis arrêtée à l’aire d’autoroute Pruillé le Chétif, j’ai tourné 1 bonne heure autour de Sainte Gemmes alors qu’il fallait aller de l’autre côté de l’autouroute… Je suis arrivée à Cycle Zen, un peu fatiguée après 5 heures de trajet. Jean-Jacques m’a accueilli en toute simplicité – comme c’est agréable – et m’a présenté nos nouveaux amis. Alors bon, il s’est un peu emmêlé les commandes, heureusement que je n’avais pas choisi un cadre rose comme prévu, et du coup, nos choix sont inversés, mais j’ai pu tester la bête, bien ajustée à ma taille.
Jean-Jacques me tiens le vélo pour le départ, mais c’est trop facile d’abord, au bout de quelques mètres, je me dis « wouah, on va passer deux ans là-dessus ! ».
Mais trêve de rêverie, je charge tout dans la camionnette, et c’est reparti dans le sens inverse.
Je prends une autostoppeuse à qui je vais pouvoir déballer toute l’histoire, ça me permet de ne pas trop m’endormir…