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Les météores, 2/2

Suite et fin des photos des météores, le lendemain, avec le beau temps !

C’est pas mal aussi avec le soleil ! On a hésité à rester un jour de plus, mais la grosse rando de la veille nous en a déjà mis plein les yeux, alors on est allé faire un tour dans la campagne environnante profiter du beau temps !



Nous avons trouvé des petits chemins très sympa, avec plein d’oiseaux et des chèvres, et en prime la vue sur les météores de loin !
Vue d’artiste du pic

La même, vue un peu moins d’artiste mais un peu quand même
Allez, une dernière du même endroit, vous nous direz celle que vous préférez ! (On en a d’autre encore mais on ne va pas surcharger…)
Un geai, transportant un gland dans le bec, ça aussi on a beaucoup de photos !

Paisible, joli, ca donne envi d’y rester, mais bon il faut bien qu’on avance un peu alors on a fini par en partir quand même !
De plus près, on voit mieux les belles couleurs et le gland transporté ! Certains en avaient même deux d’un coup !

 Voilà pour aujourd’hui !

On vous avait promis une vidéo, elle viendra demain, dans « Les météores, 3/2 » !

Pour finir, voici un petit aperçu de l’état des roues après le choix peu judicieux d’un chemin au bord de la voie ferrée, après quelques jours de pluie…


Difficile de rouler avec les gardes boue remplis de terre !

Cela fera sans doute l’objet d’une vidéo prochainement !

Les météores, 1/2



Les Météores sont notre premier stop vraiment touristique du voyage. Nous y restons 2 jours dans un chouette camping, îlot d’hurluberlus baroudeurs !
Bon, le premier jour, on reste au chaud parce qu’il pleut trop, mais ensuite, on se fait une bonne journée de marche entre les gros rochers et les monastères perchés ! Et voilà ce que ça donne, dans l’ordre chronologique !

L’arrivée vers les météores annonce la couleur, depuis la route ! De loin, c’est la seule manière d’avoir les rochers des pieds à la tête !

Pour vous situer un peu mieux notre ballade, voici la carte du site, prise en photo avec l’ipod…

Penchez la tête !

Le chemin de notre ballade était le suivant : depuis Kalambaka (la grande ville au milieu), nous avons remonté la grande gorge puis tourné à gauche à travers les rochers pour enfin rejoindre Kastaki, la deuxième ville, celle du haut, où se situait notre camping.

Le temps n’est pas beau, mais les chemins sont quand même jolis, quand on n’est pas trop haut dans les nuages…
Les nuages nous bloquait la vue à partir d’une certaine altitude, ainsi depuis le premier monastère où nous sommes allés, nous ne voyions que du blanc partout…
Trop facile avec les escaliers !
Camouflage parfait grâce au manteau, dont la couleur passe pour une fois inaperçue !
En bas, la ville de Kalambaka, et sur le piton à gauche (dans les nuages), le premier monastère où on a voulu aller (voir ci-dessous).

Le voici, au moment d’une petite « éclaircie » de nuage
Voici deux autres monastères, au premier plan Roussano, et Varlaam derrière (en montant la gorge centrale de la carte, à gauche)
Roussano, vu de haut

Puis d’un peu plus près !
Les marches qui mènent au monastère de Roussano, construites en 1920 (le monastère date lui-même du 15e siècle…)
Avant, les moines utilisaient des échelles de ce type là ! Pratique !
Dans les monastères, les femmes en pantalon sont invitées à porter la dernière création des Galeries Lafayette pour être au top de la mode ! Eglantine veut la même à Noël, ça lui servira en Iran !

L’intérieur du monastère ne sera pas dévoilé en photos, ces dernières n’étant pas autorisées. On y trouve des petites salles, ainsi que des Églises, qui sont des salles très décorées, avec beaucoup d’icônes et de fresques racontant le martyr des chrétiens, avec toute sorte de tortures (tout y passe, de la classique crucifixion à la marmite bouillante genre tintin, en passant par l’écrasement, la décapitation et autre…). 

Roussano, de dos cette fois
Vue depuis les marches allant au monastère de Varlaam. Leurs potes de Roussano sont en face

Détail des rochers de la photo précédente : costauds !

Les météores sont un haut lieu de l’escalade… mais cela se rapproche plus à l’alpinisme de haut niveau, vu la difficulté des voies et l’espacement entre les pitons pour s’assurer (10m).

Ca serpente !

Eglantine, en robe motif grand mère du dernier chic !

Les personnes donnent l’échelle du petit bout de rocher en haut de l’énoorme rocher…
A l’intérieur du monastère trône un tonneau gargantuesque. Il faut croire que prier donne soif !

La terrasse en haut du monastère de Varlaam. Cela doit être agréable quand il ne fait pas 0°C dehors !
Descente au beau milieu des rochers
On y croise plein de jolies fleurs !

Eglantine s’essaye à l’escalade à l’ancienne !

Le monastère du grand météore, vue en contre plongée !

Au beau milieu d’une paroi rocheuse…
Une monastère inhabité, sur un flanc de rocher qui ne voit jamais le soleil…
Le rocher tout droit (le « gros bonhommme tout seul ») entre les deux parois en haut de Kastraki

Guilhem, pendant l’ascension de la base du gros bonhomme.

En haut (enfin en haut des pieds du bonhomme)
Petite église en galets… beurk

Maisons des ermites, sur du plancher installé dans les grottes naturelles de la roche

Pour avoir une idée de la hauteur de ces grottes…

Une autre monastère inhabité, dans un creux aussi

On se demande quand même comment ils sont arrivés là ces rochers… Est-ce le ciel qui les a envoyé comme le dit la légende ?

Les grottes au niveau du sol sont utilisées pour mettre les animaux à l’abri, enfin plus maintenant à priori
Les abris sont à l’épreuve d’éventuels bombardement avec la centaine de mètre de rocher au-dessus !

Voilà la fin des photos de cette journée riche en émotions ! Cette région est vraiment extraordinaire, et vaut largement le détour de 4 jours et la pause que nous nous y sommes permis ! Tout le monde peut y trouver son bonheur :

  • les randonneurs, car faire le tour et gravir tous ces rochers fait une belle promenade, et les environs sont très jolis aussi
  • les grimpeurs, car le potentiel est énorme, il faut juste avoir un sacré niveau…
  • les amateurs de visites culturelles, car les 7 monastères sont visitables et ce pour seulement 2€ par monastère (et encore, à la pause déjeuner, on ne croise personne !). On peut y accéder assez facilement par la route en plus si nécessaire à présent.

Nous vous conseillons donc vivement cet endroit lors de votre prochain passage en Grèce !

Nous avons préparé une petite vidéo aussi, que nous mettons en ligne en ce moment, mais n’est pas encore arrivée… Ca sera pour un prochain post, ainsi que les photos du lendemain, par beau temps… Patience !

Petit aperçu de la Grèce !

Voici un petit montage de nos premiers jours en Grèce ! Le contraste en marquant par rapport à ce qu’on a pu voir en Albanie, ca nous a fait un peu un « contre coup » !


Nous avons ensuite passé une journée dans le camping près des météores, en attendant que le temps se calme un peu, et nous avons pu aller visiter le lendemain… mais ca fera l’objet d’un nouveau post ! Pour vous mettre en appétit, voici un petit aperçu…

Le temps n’était pas au beau fixe, mais les paysages oui !

La suite au prochain épisode !

L’OVNI albanais : Elbasan !

Nous sommes passés dans une jolie ville dynamique ! Qui l’eut cru !
Elbasan est une ville du centre de l’Albanie. C’est étudiant, il y a des quartiers piétons, les gens ont l’air à peine surpris de nous voir et il y a même le wi-fi !
Nous avons croisé des étudiants en troisième année de faculté de français, le long des remparts de la ville fortifiée.
Voilà les images :

Pas de carriole à l’horizon !

Des jeunes filles qui font autre chose que faire la cuisine et laver la maison.

Une route pavée bien entretenue

Une pause tranquille sans que mille personnes nous abordent.

En fait c’est droit, mais Eglantine ne cadre pas très bien…

Il y a d’autres OVNI, comme le château de Kruja, que nous avons vu de nuit et dont nous avons visité le musée sur Skandelbeg, le seul albanais à avoir résisté aux invasions étrangères (en 1440, ça a duré 20 ans, et quand il est mort, le pays a à nouveau été pillé jusqu’aux dures années du communisme, terminé il y a 20 ans. Aujourd’hui, c’est encore le héros national !). Il y en a sûrement d’autres, il semble que nous n’ayons pas suivi le parcours touristique des merveilles albanaises !

Albanie Part 5 : l’accueil

En tout cas, nous n’avons jamais reçu d’accueil aussi prompt et chaleureux qu’en Albanie !
Ici, pas besoin de toquer à 5 maisons différentes avant que quelqu’un daigne nous prêter un bout de jardin pour planter la tente. Non, ici on nous sert la main, on nous invite à boire quelque chose, et après, on nous demande ce que l’on veut !
Nous avons toujours été bien reçus, la plupart du temps invités à la table du soir pour goûter aux spécialités tant culinaires que d’usage. Par exemple, on n’utilise pas de couteaux, mais on mange avec les doigts. Guilhem se fait toujours offrir un verre de Raki qu’il ne termine pas, mais « pas problème ! ». Comme il commence à faire froid, nous avons souvent dormi chez les gens, avec d’énormes couvertures !

La nuit tombe tôt à cette période et dans cette région, du coup, nous arrivons tôt chez les gens et restons longtemps à « discuter » (peu de gens parlent une langue étrangère donc nous communiquons par signes et dessins).
Voilà le procédé habituel : la personne qui nous accueille nous propose de nous installer dans le salon/ cuisine chauffée (cf article sur les maisons) et allume la télé. Là, on nous propose un café, que nous refusons pour du thé. Ensuite, commence un long jeu de mime pour essayer de se comprendre, mais la plus grande difficulté pour se comprendre n’est pas le langage mais l’état d’esprit. En effet, nous avons beau expliquer les choses, souvent, les gens ne comprennent pas notre démarche et ne l’envisage même pas (vous vous sentez visés ??). Les albanais que nous avons rencontrés se demandent comment nous faisons pour passer toutes ces frontières. Ils se demandent aussi comment nous nous lavons, comment nous dormons et mangeons, ils n’imaginent pas forcément que nous puissions avoir autant de matériel dans nos « petites » sacoches. Un de nos hôtes nous a même demandé comment nous faisions pour avoir de l’argent, et il ne semblait pas connaître la carte de crédit !
Certains de nos hôtes, cependant, connaissent un peu la France et sont conscients du décalage qu’il peut y avoir avec l’Albanie. Ils semblent parfois un peu tristes de l’état de leur pays, les déchets et la corruption entre autres, mais d’autres sont contents d’avoir le lait de leur vache « naturel » au contraire de nos grosses exploitations agricoles et tout le système sanitaire ultra sophistiqué à la française.

Clint Eastwood dans Gran Torino, nous l’avons rencontré pour de vrai !

En fait non, il est exploitant de pommes, et c’était notre dernière étape albanaise !

Grande famille, notre 2e étape !

Avec un joli perron !
Ma Maman albanaise !

Notre première étape, super ! (avec un très beau perron !)

Quoi qu’il en soit, nous en apprenons beaucoup auprès de tout ces gens, et même si c’est un peu fatigant toutes ces « discussions » où l’on ne comprend rien, c’est très enrichissant et nous remercions de tout cœur les albanais pour leur accueil !!

Albanie Part 4 : le pays

Avant d’arriver en Albanie, nous pensions avoir à affronter de terribles montagnes dans un froid glacial. Nous pensions aussi admirer des aigles et plein d’autres animaux dans cette contrée méconnue et sauvage…
Encore de grandes illusions largement démenties !
Et oui, nous avons été surpris par les animaux d’Albanie, mais il s’agissait plutôt de vaches traversant furtivement les routes ou de dindons postés sur le bas-côté, attendant d’être achetés (ou échangés contre de jolies blondes ?).

Dans les champs, les gens travaillent à la main et à traction animale

Quant aux paysages, nous avons traversé de grandes plaines surpeuplées. En réalité, ce qui donne l’impression de surpopulation est la présence de grandes maisons partout (même si souvent, elles semblent ne pas être habitées). Il n’y a pas vraiment de village mais des maisons en continu dans les campagnes, visiblement, ils n’ont ni architecte, ni urbaniste, ni structure ancienne de village.
En plus, tout le monde est tout le temps dehors, et du coup, on a une impression de bouillonnement perpétuel. C’est assez difficile à décrire, je pense que toutes les personnes qui se sont déjà rendues dans des pays d’Asie connaissent cette impression, mais nous, comme nous sommes encore que des débutants voyageurs, on trouve ça incroyable !

Nous nous sommes aussi retrouvés sur la plage avec des gens en maillot de bain au soleil. Alors la plage est sale, et pas du tout mise en valeur, mais quoi qu’il en soit, nous sommes loin des monts de notre imagination !



Nous avons quand même vu des montagnes ! Elles encerclent les plaines et les routes les contournent toujours. Sauf pour aller vers la Grèce. Comme la frontière se trouve en haut des montagnes, nous sommes bien obligés de s’y engager.  L’ambiance y est en effet plus calme et plus sauvage et les températures descendent en dessous de zéro.

  

Il y a souvent ce genre de terrasses comme ça, on ne sait pas trop ce que c’est…

 

Pour avoir une idée de l’échelle, trouvez Charlie !

C’est Eglantine qui fait des grands signes tout là bas !!

Bientôt la frontière grecque

Ce que connaissent aussi les gens qui ont déjà voyagé dans des pays dit « en développement », ce sont les ordures qui brûlent sur le bord de la route. Et oui, nous, en France, nous avons la chance de n’avoir qu’à déposer nos poubelles dans un conteneur pour que les gentils éboueurs les embarquent et ensuite, on ne sait pas ce qu’il se passe, mais c’est traité. Ici, les gens jettent leurs ordures au bord de la route, et quelqu’un se charge d’y mettre le feu quand vraiment il y en a trop. L’odeur est insupportable, mais nous devons quand même prendre de grandes bouffées d’air dans les montées, alors qu’un tas de détritus brûle à côté…
 
 

Dans les rivières, ça marche aussi, l’eau emporte tout. Sauf quand elles sont à sec.

Tiens, un conteneur ! Nous sommes dans une ville, le cochon se charge du nettoyage !

Ce qui fait également partie du paysage sont les usines désaffectées. Visiblement l’héritage du communisme, ces énormes cités industrielles sont totalement abandonnées.

C’est pourtant une belle construction en brique pour partie !
Il y a même des arbres qui poussent dessus !

 

Il y a aussi les bunkers désaffectés (heureusement). Souvent, ce sont des bunker pour un soldat tout seul, et il y en a partout !

ça c’est une maman bunker, et elle a plein de petits dans la montagne !

Bref, l’Albanie a été un choc pour nous. Nous ne pensions pas trouver un pays dans un tel état de de(con)struction au milieu de l’Europe. Ce qui est étrange, c’est que ce pays semble bénéficier de toutes les ressources géophysiques nécessaires à la construction d’une nation prospère et libre, mais ça ne fonctionne pas. Enfin, c’est l’impression qu’on a, nous, débarquant de notre France bien propre, mais finalement, au contact des albanais, ils ont l’air d’avoir une vie tranquille avec leur petit lopin de terre, leur vache à traire tous les soirs et leurs quelques poules.
 

Les richesses du sol !

Nous cherchions un modèle différent de la France, en voilà un, qui alimente largement nos réflexions, même s’il y a trop de contradictions et trop de choses qui dépendent d’un passé que l’on ne connaît et que l’on ne comprend pas bien.

Albanie, Part 3 : les maisons

En Albanie, on a eu l’occasion de voir de près les maisons, et ce, pour plusieurs raisons :

• d’une part parce qu’il y en a partout, et nous n’avons pas roulé 2 kilomètres sans voir de maisons (sauf du côté de la frontière grecque et haut dans les montagnes).
• et d’autre part parce que nous avons toujours été reçus à l’intérieur, chez les gens lorsqu’on demandait un espace pour la tente.

Du coup, nous pouvons donner une bonne description des constructions à l’albanaise. Voilà quelques caractéristiques frappantes :

• généralement, elles ne sont pas terminées. La plupart du temps, il y a au moins un étage qui reste ouvert, béton à nu, sans porte ni cloison. Et parfois, il y a seulement le mur de clôture avec un énorme portail. Il y a aussi quelque chose avec les nounours. En général, sur les maisons non terminées, il y a des nounours accrochés. Nous n’avons pas élucidé cette énigme pour le moment…

Les trucs qui pendouillent sont les fameux nounours.

• Les albanais sont les rois du béton. Les maisons sont TOUTES en béton, des planchers aux toits en passant par les escaliers et les murs (ben oui, comme les maisons ne sont pas terminées, ça permet d’en savoir plus sur les modes de construction !). Parfois il y a de la grosse brique aussi, mal jointoyée, sinon, c’est trop solide !
• Elles sont grandes, avec souvent plusieurs étages, mais comme ils ne sont pas tous terminés, finalement, ce n’est pas si grand.
• Il y a énormément de constructions nouvelles. Par exemple à la périphérie de Durës, ville de bord de mer, où des centaines d’immeubles tout neufs attendent leurs propriétaires, le jour où l’Albanie sera un pays touristique. Mais bon, pour le moment, il n’y a pas de route, alors ce n’est pas très pratique pour le tourisme.

Il y a des immeubles comme ça sur des km !

• Visiblement, il n’y a ni l’eau courante, ni le tout à l’égout. Chacun a son conteneur d’eau perché sur le toit et on ne voit aucun réseau de récupération des eaux usées. Pour les châteaux d’eau individuel, c’est pratique, ça fait l’eau chaude en même temps quand il y a du soleil. Pour illustrer, voilà une petite citation d’une dame qui nous a accueillis, traduite de l’albanais par langage international des signes « ah non, on ne peut pas prendre de douche à cette heure-ci, il fait nuit… ».

• Le chauffage maintenant ! Dans toutes les maisons où nous sommes allés, seule une pièce, la cuisine, est chauffée…par la cuisinière. Finalement, ce système est assez pratique, et nous nous demandons un peu pourquoi nous n’avons pas gardé ce système dans certaines maisons française. Le combiné chauffage-four-plaque de cuisson nous parait presque révolutionnaire ! Bon, par contre, ça ne cuit pas très vite et quand il faut accélérer le mouvement, il faut sortir le camping-gaz.
• L’organisation intérieure de la maison est souvent similaire sur notre échantillon non représentatif de 5 maisons. Il y a toujours un perron, avec plus ou moins de marches, où il faut se déchausser avant d’entrer. Quoi qu’il en soit, le perron est le signe extérieur de richesse par excellence et plus il est beau et brillant, plus c’est « chic » à l’intérieur. Ensuite, on trouve un grand couloir qui sert à ranger les vélos des voyageurs perdus. Ce couloir dessert un ou deux salons ou chambres, un escalier quand l’étage du dessus est terminé, une salle de bain, la cuisine d’hiver, chauffée, et souvent, la cuisine d’été.
• La salle de bain. Nous n’avons pris qu’une seule fois une douche chez les albanais. Souvent, le bac de douche (quand il y en a un) sert de bac à linge sale. Visiblement, ils ne se servent pas souvent de la douche, sauf en remplacement du papier toilette, inexistant dans les toilettes à la turque. Ça aussi, c’est un système qui n’est pas idiot, peut-être plus hygiénique et en tout cas moins polluant que le PQ.

 • Et enfin, la déco. D’une kitschitude infinie, avec dorures et tapisseries compliquées. Les sols sont toujours en carrelage bien brillant, il y a des napperons et des fleurs en plastique sur toutes les tables, et une femme (la mère ou la plus vieille fille encore dans la maison), se charge d’entretenir tout ça pour que ça brille bien.

Demain, l’article sur l’Albanie : le pays !!