En tout cas, nous n’avons jamais reçu d’accueil aussi prompt et chaleureux qu’en Albanie ! Ici, pas besoin de toquer à 5 maisons différentes avant que quelqu’un daigne nous prêter un bout de jardin pour planter la tente. Non, ici on nous sert la main, on nous invite à boire quelque chose, et après, on nous demande ce que l’on veut ! Nous avons toujours été bien reçus, la plupart du temps invités à la table du soir pour goûter aux spécialités tant culinaires que d’usage. Par exemple, on n’utilise pas de couteaux, mais on mange avec les doigts. Guilhem se fait toujours offrir un verre de Raki qu’il ne termine pas, mais « pas problème ! ». Comme il commence à faire froid, nous avons souvent dormi chez les gens, avec d’énormes couvertures !
La nuit tombe tôt à cette période et dans cette région, du coup, nous arrivons tôt chez les gens et restons longtemps à « discuter » (peu de gens parlent une langue étrangère donc nous communiquons par signes et dessins). Voilà le procédé habituel : la personne qui nous accueille nous propose de nous installer dans le salon/ cuisine chauffée (cf article sur les maisons) et allume la télé. Là, on nous propose un café, que nous refusons pour du thé. Ensuite, commence un long jeu de mime pour essayer de se comprendre, mais la plus grande difficulté pour se comprendre n’est pas le langage mais l’état d’esprit. En effet, nous avons beau expliquer les choses, souvent, les gens ne comprennent pas notre démarche et ne l’envisage même pas (vous vous sentez visés ??). Les albanais que nous avons rencontrés se demandent comment nous faisons pour passer toutes ces frontières. Ils se demandent aussi comment nous nous lavons, comment nous dormons et mangeons, ils n’imaginent pas forcément que nous puissions avoir autant de matériel dans nos « petites » sacoches. Un de nos hôtes nous a même demandé comment nous faisions pour avoir de l’argent, et il ne semblait pas connaître la carte de crédit ! Certains de nos hôtes, cependant, connaissent un peu la France et sont conscients du décalage qu’il peut y avoir avec l’Albanie. Ils semblent parfois un peu tristes de l’état de leur pays, les déchets et la corruption entre autres, mais d’autres sont contents d’avoir le lait de leur vache « naturel » au contraire de nos grosses exploitations agricoles et tout le système sanitaire ultra sophistiqué à la française.
Clint Eastwood dans Gran Torino, nous l’avons rencontré pour de vrai !
En fait non, il est exploitant de pommes, et c’était notre dernière étape albanaise !
Grande famille, notre 2e étape !
Avec un joli perron !
Ma Maman albanaise !
Notre première étape, super ! (avec un très beau perron !)
Quoi qu’il en soit, nous en apprenons beaucoup auprès de tout ces gens, et même si c’est un peu fatigant toutes ces « discussions » où l’on ne comprend rien, c’est très enrichissant et nous remercions de tout cœur les albanais pour leur accueil !!
Avant d’arriver en Albanie, nous pensions avoir à affronter de terribles montagnes dans un froid glacial. Nous pensions aussi admirer des aigles et plein d’autres animaux dans cette contrée méconnue et sauvage… Encore de grandes illusions largement démenties ! Et oui, nous avons été surpris par les animaux d’Albanie, mais il s’agissait plutôt de vaches traversant furtivement les routes ou de dindons postés sur le bas-côté, attendant d’être achetés (ou échangés contre de jolies blondes ?).
Dans les champs, les gens travaillent à la main et à traction animale
Quant aux paysages, nous avons traversé de grandes plaines surpeuplées. En réalité, ce qui donne l’impression de surpopulation est la présence de grandes maisons partout (même si souvent, elles semblent ne pas être habitées). Il n’y a pas vraiment de village mais des maisons en continu dans les campagnes, visiblement, ils n’ont ni architecte, ni urbaniste, ni structure ancienne de village. En plus, tout le monde est tout le temps dehors, et du coup, on a une impression de bouillonnement perpétuel. C’est assez difficile à décrire, je pense que toutes les personnes qui se sont déjà rendues dans des pays d’Asie connaissent cette impression, mais nous, comme nous sommes encore que des débutants voyageurs, on trouve ça incroyable !
Nous nous sommes aussi retrouvés sur la plage avec des gens en maillot de bain au soleil. Alors la plage est sale, et pas du tout mise en valeur, mais quoi qu’il en soit, nous sommes loin des monts de notre imagination !
Nous avons quand même vu des montagnes ! Elles encerclent les plaines et les routes les contournent toujours. Sauf pour aller vers la Grèce. Comme la frontière se trouve en haut des montagnes, nous sommes bien obligés de s’y engager. L’ambiance y est en effet plus calme et plus sauvage et les températures descendent en dessous de zéro.
Il y a souvent ce genre de terrasses comme ça, on ne sait pas trop ce que c’est…
Pour avoir une idée de l’échelle, trouvez Charlie !
C’est Eglantine qui fait des grands signes tout là bas !!
Bientôt la frontière grecque
Ce que connaissent aussi les gens qui ont déjà voyagé dans des pays dit « en développement », ce sont les ordures qui brûlent sur le bord de la route. Et oui, nous, en France, nous avons la chance de n’avoir qu’à déposer nos poubelles dans un conteneur pour que les gentils éboueurs les embarquent et ensuite, on ne sait pas ce qu’il se passe, mais c’est traité. Ici, les gens jettent leurs ordures au bord de la route, et quelqu’un se charge d’y mettre le feu quand vraiment il y en a trop. L’odeur est insupportable, mais nous devons quand même prendre de grandes bouffées d’air dans les montées, alors qu’un tas de détritus brûle à côté…
Dans les rivières, ça marche aussi, l’eau emporte tout. Sauf quand elles sont à sec.
Tiens, un conteneur ! Nous sommes dans une ville, le cochon se charge du nettoyage !
Ce qui fait également partie du paysage sont les usines désaffectées. Visiblement l’héritage du communisme, ces énormes cités industrielles sont totalement abandonnées.
C’est pourtant une belle construction en brique pour partie !
Il y a même des arbres qui poussent dessus !
Il y a aussi les bunkers désaffectés (heureusement). Souvent, ce sont des bunker pour un soldat tout seul, et il y en a partout !
ça c’est une maman bunker, et elle a plein de petits dans la montagne !
Bref, l’Albanie a été un choc pour nous. Nous ne pensions pas trouver un pays dans un tel état de de(con)struction au milieu de l’Europe. Ce qui est étrange, c’est que ce pays semble bénéficier de toutes les ressources géophysiques nécessaires à la construction d’une nation prospère et libre, mais ça ne fonctionne pas. Enfin, c’est l’impression qu’on a, nous, débarquant de notre France bien propre, mais finalement, au contact des albanais, ils ont l’air d’avoir une vie tranquille avec leur petit lopin de terre, leur vache à traire tous les soirs et leurs quelques poules.
Les richesses du sol !
Nous cherchions un modèle différent de la France, en voilà un, qui alimente largement nos réflexions, même s’il y a trop de contradictions et trop de choses qui dépendent d’un passé que l’on ne connaît et que l’on ne comprend pas bien.
En Albanie, on a eu l’occasion de voir de près les maisons, et ce, pour plusieurs raisons :
• d’une part parce qu’il y en a partout, et nous n’avons pas roulé 2 kilomètres sans voir de maisons (sauf du côté de la frontière grecque et haut dans les montagnes). • et d’autre part parce que nous avons toujours été reçus à l’intérieur, chez les gens lorsqu’on demandait un espace pour la tente.
Du coup, nous pouvons donner une bonne description des constructions à l’albanaise. Voilà quelques caractéristiques frappantes :
• généralement, elles ne sont pas terminées. La plupart du temps, il y a au moins un étage qui reste ouvert, béton à nu, sans porte ni cloison. Et parfois, il y a seulement le mur de clôture avec un énorme portail. Il y a aussi quelque chose avec les nounours. En général, sur les maisons non terminées, il y a des nounours accrochés. Nous n’avons pas élucidé cette énigme pour le moment…
Les trucs qui pendouillent sont les fameux nounours.
• Les albanais sont les rois du béton. Les maisons sont TOUTES en béton, des planchers aux toits en passant par les escaliers et les murs (ben oui, comme les maisons ne sont pas terminées, ça permet d’en savoir plus sur les modes de construction !). Parfois il y a de la grosse brique aussi, mal jointoyée, sinon, c’est trop solide ! • Elles sont grandes, avec souvent plusieurs étages, mais comme ils ne sont pas tous terminés, finalement, ce n’est pas si grand. • Il y a énormément de constructions nouvelles. Par exemple à la périphérie de Durës, ville de bord de mer, où des centaines d’immeubles tout neufs attendent leurs propriétaires, le jour où l’Albanie sera un pays touristique. Mais bon, pour le moment, il n’y a pas de route, alors ce n’est pas très pratique pour le tourisme.
Il y a des immeubles comme ça sur des km !
• Visiblement, il n’y a ni l’eau courante, ni le tout à l’égout. Chacun a son conteneur d’eau perché sur le toit et on ne voit aucun réseau de récupération des eaux usées. Pour les châteaux d’eau individuel, c’est pratique, ça fait l’eau chaude en même temps quand il y a du soleil. Pour illustrer, voilà une petite citation d’une dame qui nous a accueillis, traduite de l’albanais par langage international des signes « ah non, on ne peut pas prendre de douche à cette heure-ci, il fait nuit… ».
• Le chauffage maintenant ! Dans toutes les maisons où nous sommes allés, seule une pièce, la cuisine, est chauffée…par la cuisinière. Finalement, ce système est assez pratique, et nous nous demandons un peu pourquoi nous n’avons pas gardé ce système dans certaines maisons française. Le combiné chauffage-four-plaque de cuisson nous parait presque révolutionnaire ! Bon, par contre, ça ne cuit pas très vite et quand il faut accélérer le mouvement, il faut sortir le camping-gaz. • L’organisation intérieure de la maison est souvent similaire sur notre échantillon non représentatif de 5 maisons. Il y a toujours un perron, avec plus ou moins de marches, où il faut se déchausser avant d’entrer. Quoi qu’il en soit, le perron est le signe extérieur de richesse par excellence et plus il est beau et brillant, plus c’est « chic » à l’intérieur. Ensuite, on trouve un grand couloir qui sert à ranger les vélos des voyageurs perdus. Ce couloir dessert un ou deux salons ou chambres, un escalier quand l’étage du dessus est terminé, une salle de bain, la cuisine d’hiver, chauffée, et souvent, la cuisine d’été. • La salle de bain. Nous n’avons pris qu’une seule fois une douche chez les albanais. Souvent, le bac de douche (quand il y en a un) sert de bac à linge sale. Visiblement, ils ne se servent pas souvent de la douche, sauf en remplacement du papier toilette, inexistant dans les toilettes à la turque. Ça aussi, c’est un système qui n’est pas idiot, peut-être plus hygiénique et en tout cas moins polluant que le PQ.
• Et enfin, la déco. D’une kitschitude infinie, avec dorures et tapisseries compliquées. Les sols sont toujours en carrelage bien brillant, il y a des napperons et des fleurs en plastique sur toutes les tables, et une femme (la mère ou la plus vieille fille encore dans la maison), se charge d’entretenir tout ça pour que ça brille bien.
Paysage de route dans les montagnes d’Albanie, avant le passage en grèce
Pour rouler avec tout les véhicules précédemment décrits, il faut des routes… et là ça se complique ! Ici, pas de lignes blanches, la règle étant de rouler où l’on peut encore le faire, d’un côté ou de l’autre, ou même complètement à côté parfois quand le bas côté est en meilleur état que la route elle-même. On garde cependant la priorité, dans la mesure du raisonnable, sur le véhicule d’en face quand on est soi-même du bon côté, pratique ! De ce fait, quand personne ne vient en face, il est fréquent de se faire doubler par une voiture, elle-même doublée par une autre. Enfin, quand je dit voiture, le lecteur attentif et assidu aura compris qu’il s’agit des véhicules divers et variés que l’on peut croiser ici…
La combinaison véhicule inspirant moyennement confiance, albanais au volant et entretien des routes arrêté depuis 20 ans conduisent au fait suivant : là où en France, nous avons la notion de ville fleurie, de une à quatre fleurs, ici c’est plus la notion de route fleurie : une à quatre fleurs par tournant…
Une des très nombreuses plaques croisées sur la route
On y voit tous les âges, jusqu’à 9 ans, le record de ce qu’on ai vu… 9 ans et mort sur la route ? En mobilette, on croise beaucoup d’enfants de cet âge, mais le pire c’est qu’on en a vu en voiture aussi ! Le gosse dépassait à peine du volant de la golf qu’il conduisait… flippant !
L’état des routes va de très bon (goudron presque fumant) à complètement impraticable. Cela ne semble pas poser de problèmes aux locaux, qui savent ralentir et déjouer les trous béants en finesse… Un exemple, dans un grande rue de la 2e ville d’Albanie, Durës :
VIDEO
Vous me direz, ok, mais cette route est en travaux… certes, mais l’Albanie entière est en travaux ! On ne sait pas depuis combien de temps ces « travaux » ont commencé, ni si ils se termineront un jour… Pour la petite histoire, au bout de cette route, on avait le choix de porter nos vélos sur un pont en construction, ou faire un détour un peu plus loin en passant par la voie ferrée, où de la terre a été mise pour pouvoir passer. Les trains sont tellement peu fréquents que les voies ferrées sont utilisées comme trottoir le long des routes, ou même comme route parfois !
Nous avons pu expérimenter la conduite albanaise de l’intérieur, depuis une belle Mercedes, quand un de nos hôtes d’une nuit nous a accompagné pour visiter un château. Déjà, il conduisait avec les feux de route en permanence, histoire de bien voir la route, mais sans se soucier de ceux qui venait en face et lui faisait des appels de phares… il les éteignait que quand les camions faisaient comme si ils allaient lui foncer dessus pour lui faire comprendre… drôle de langage de la route ! Ensuite, la règle est de klaxonner tous ceux que l’on double, ceux que l’on connaît, en passant devant les magasins aussi, et puis enfin tous ceux qui nous klaxonnent !
La connaissance de la route est essentielle : certains passages se négocient à 70, tandis que pour d’autres, il faut quasiment sortir la tête par la fenêtre pour vérifier où l’on passe, en mode franchissement. Malheur à celui qui n’anticipe pas une route qui devient piste !
Lors des passages assez rapides sur routes tout de même pas très bonnes, nous avons pu admirer le confort de la mercedes : toutes les aspérités étaient gommées, les suspensions subissent sûrement un petite préparation pour être albano-résistantes !
Si les suspensions albanaises savent gommer les problèmes de route non goudronnée, les peintures et pares-brises eux ne peuvent rien contre la poussière qui se soulève… tant et si bien, que très rapidement, les voitures deviennent très, très sales… Pour pallier à ce problème national, de nombreuses personnes se sont organisées aux bords des routes : des Lavazh, ou Car Wash, sont disponible à peu près tous les 20m dans les villages, et très régulièrement ailleurs. Tenus par quiconque possède un karsher, on voit des gamins de 8 ans y travailler… Le prix ne doit pas être très important, et ainsi toutes les voitures sont à peu près propres ! On peut pas dire que les albanais sont pas débrouillards. Par contre bonjour le gâchis d’eau, car rien que pour annoncer les installations, on voit souvent un jet d’eau continu arrosant le trottoir (ou plutôt le bord de la route, cette notion étant inexistante…)
Nous avons vu d’autres bizarreries, mais en faire la liste complète serait un peu long ! Une dernière vidéo pour la route (ahah)
Dans notre prochaine épisode, nous étudierons les maisons !
Nous traversons actuellement l’Albanie (en fait, c’était vrai quand je l’ai écrit mais à présent nous sommes en Grèce…), le pays qui, juste après le Monte-Negro, précède la Grèce. Nous n’avions pas vraiment choisi de visiter ce pays, qui n’est pas forcément très connu en France, mais comme il était sur notre chemin, pourquoi ne pas le traverser. On nous avait prévenu que les routes n’étaient pas très bien entretenues dans le pays, et qu’il n’y avait pas beaucoup de trains. On avait pris note, mais sans plus.
Nous suivions la côte : Croatie, un petit bout de Bosnie, puis Monte-Negro. Dans ces pays, peu de différences sont visibles en passant de l’un à l’autre… C’est pas pareil pour l’Albanie : la douane, qui prend un peu plus son temps, est une sorte de machine à remonter le temps. Une fois de l’autre côté, on revient quelques dizaines d’années en arrière (enfin du moins à ce qu’on en imagine !). Il faut le voir pour le croire, la lecture du Lonely Planet au sujet du Pays ne nous avait pas exactement préparé !
Alors, en exclu pour vous, voici notre petit point de vue de l’Albanie que nous avons traversé. Des images et vidéos viendront agrémenter le tout pour illustrer les propos. Nous ferons plusieurs parties pour vous maintenir en haleine !
Par où commencer ? Les six jours que nous avons passés ici jusqu’à présent on été très intenses, pas en nombre de kilomètres, mais psychologiquement : être dans l’inconnu fait travailler l’inconscient semble-t-il ! Tout d’abord, nous parlerons de ce qui se voit dès le début : Le transport en Albanie
Tout d’abord, ce qui nous a tout de suite marqué, les véhicules : ici nous croisons régulièrement des véhicules à traction animale, cheval ou âne, parfois dirigés par un bonhomme debout, en équilibre (stable, on ne sait comment…), sur le chariot. Ce dernier est le pur produit de la récup : souvent un essieu de camion, des planches et barrières, parfois des sièges de voiture et pare-brise pour les plus luxueux (ils ont alors quatre roues au lieu de deux). On en croise sur toutes les routes, jusqu’aux plus importantes : ils se font alors un peu klaxonner, mais qu’importe !
Dans la catégorie véhicule non homologué, il y a aussi les mutants : une sorte de mix entre plusieurs trucs, exemples :
.la mobytricyclette : arrière de mobylette, avec une plate-forme à 2 roues devant. On ne sait toujours pas comment on gère l’accélération et le freinage avec…
Véhicule non homologué, ici la mobitricyclette
.le mototracteur : un motoculteur devant, soudé à un chariot fabriqué spécialement à l’arrière : peu véloce, j’espère qu’on peut décrocher le motoculteur pour l’utiliser à sa fin première tout de même…
.le tricycamionnette : une camionnette, mais avec une seule grosse roue devant… je cherche encore l’avantage, à part ressembler à la voiture de Mr Bean… .un tas d’autres, de fabrications unitaires suivant les pièces disponibles…
A part ces moutons à cinq pattes, le véhicule officiel du pays est la Mercedes, série E ancien modèle. Comme tout le monde a la même, elles deviennent presque increvables, car les pièces détachées ne manquent pas, chaque « épave » étant stockée précieusement puis désossée petit à petit dans des « garages » à ciel ouvert.
Une autre spécificité de l’Albanie est le système de transport en commun : comme il est inexistant, les gens se sont organisés et ceux qui ont un minivan deviennent des chauffeurs de bus ! Il n’y a pas d’arrêts prédéfinis, il suffit d’attendre sur le bord de la route ! La capacité de ces camionnettes est très importante, on en a vu un qui allait au supermarché, il contenait bien une quinzaine de personnes !
Enfin, il y a quand même quelques trains. Parfois, ils coursent des camions qui prennent les rails pour une voie secondaire, mais de toute façon, ils ne vont pas très vite. A notre arrivée dans la montagne d’Albanie, nous avons longé une voie de chemin de fer pendant longtemps, ce qui nous a donné l’occasion d’admirer de près les ouvrages d’art en béton haut perchés et sans barrière de protection. Nous avons pu filmer aussi, le train va tellement lentement que malgré la lenteur de l’i-Pod, nous avons pu dégainer assez vite !
Bonjour à tous ceux qui nous lisent encore, malgré l’activité décroissante depuis un certain temps (depuis qu’on est en Albanie en fait).
Nous avons beaucoup de choses à raconter à propos de l’Albanie, c’est épique, mais chaque chose en son temps ! Tout d’abord un petit aperçu de Dubrovnik en images !
La ville
On ne croise pas beaucoup de français en Croatie, sauf à Dubrovnik, où ça grouille ! Et d’après le petit qui passe à ce moment là, c’est comme dans Rio (le dernier Disney) !
Le port
Il y a un bateau de croisière, le Costa, et voilà la file des gens pour rejoindre le bateau après le tour des églises et la glace à Dubrovnik !
Les fortifications
Les fortifications de la ville
C’est sympa comme ville, mais le tourisme de masse gâche un peu la visite, car il y a des sens de visite (express tour (30 min), middle tour (1h30) et complete tour (2h30-3h)… le complete tour comprend le passage par les remparts, à 10€ par personne… On vous montrera sans doute dans un prochain post !